Per chi non c'era, a seguito riporto il testo di presentazione che ho letto di fronte al microfono, per introdurre la nostra partecipazione a questa indimenticabile Festa della Musica. Ringrazio tutti.
Concert à Villa Strohl Fern
Bonne soirée à tout le monde.
Tout d’abord, veuillez bien m’excuser
pour mon mauvais français; je tâcherai de m’appliquer au maximum pour me faire
comprendre.
Je suis un élève très ancient de ce
lycée. Mon histoire est curieuse: en 1980 j’abandonnai mes études au début de
la Terminale pour m’enfuir de Rome avec le propos de consacrer ma vie a la
Musique Andine. Me voilà aujourd’hui exactement au point de départ de cette
grande aventure. Je remporte avec moi, non seulement une profonde connaissance
de la musique qui m’a toujours ravi, voire aussi une poignée de personnes très
chères qui ont voulu la partager avec moi. Ce sont avant tout mon frère, mon épouse, mes
filles e mon neveu; mais en plus, j’arrive entouré par un precieux morceau de
Pérou, représenté par ces dames e ces messieurs qui aiment autant que moi leur
musique.
A propos de
celle-ci, il faut savoir que ce que vous allez écouter est issu d’une tradition milénaire ancore en
vigueur: c’est quelque chose de très proche à une cérémonie. Toutefois l’aspect
que je considère veritablement merveilleux est que, tel que les cannes d’un
enorme orgue vivant, les participants tressent leurs souffles pour réaliser,
entre tous, une seule mélodie harmoniquement complexe, qui se déroule comme un impalpable
tissu de sons. Arriverez-vous à imaginer tout ce que cela comporte sur le plan
des relations, de la solidarité e du sens d’appartenance? Donc ce soir, dans cette Villa tant aimée par nous tous, se réalisera une profonde sinergie entre mondes
lointains et générations differentes, en dépit de toute distance. Il m’a fallu
une vie de travail pour arriver a ce résultat. Pourtant rien n’aurait pu se
faire ne serait-ce qu’à partir d’ici (et les bambous là derrière le savent très
bien) c’est pourquoi il m’est semblé juste d’organiser ce retour sous le signe
de la culture; non pas la culture qui ennuie les gens; mais celle qui les unit,
emplissant leur vie de sens et de beauté.
Felice Maria Clemente
Felice Maria Clemente